Titre || Pv Elliott W.

Corps contre Corps, Peau contre peau. Des lèvres un peu trop baladeuses qui parfois en rejoignent d’autres ou s’aventurent autre part. Des mains toute aussi coquines, ainsi qu’une incroyable bouffée de cette chose encore sans nom pour moi, que j’avais découverte depuis peu… Toujours ensemble, depuis… Depuis… Trop longtemps sans doute, tellement longtemps que j’avais arrêté de compter les minutes, puis les heures. J’avais de toute façon une autre préoccupation... Un énième baiser échanger alors que les faibles rayons de lumière de la nuit tombante qui filtraient à travers la fenêtre m’annoncer qu'il était temps de sortir d'ici... La soif qui de mon côté me brûler la gorge devenait de plus en plus insupportable. Même si la peau qui défilée sous mon nez ne laisser passer aucun arôme de savoureux de sang, je ne pouvais m'empêcher de vouloir y enfoncer mes crocs par instinct.
Je devais me faire à l'idée. J'avais gagner l'immortalité, l'amour et bien d'autre choses toutes aussi merveilleuses et pourtant j'avais perdus autant de choses à mes yeux en mourant... Le peu d'amis que j'avais, le plaisir de sortir en plein jour, la chance de pouvoir verser des larmes, de pouvoir souffrir, si cela représente vraiment une chance... Je devais désormais m'en tenir à la simplicité de ma renaissance, plus de cœur, plus de ressentit particulier, l'hostilité envers les autres qui représentait désormais des proies pour moi... J'étais devenue, et ça sans aucun doute grâce à lui, le même être qu'Elliott. Aussi froid, aussi sinistre, aussi grandiose... Tout ce dont je rêver et en même temps tout se que j'avais tant redouter depuis la mort de mes parents. J'avais redouter de devenir une tueuse de sang froid, de bénéficier de l'immortalité voir même de la toute puissance... Et pourtant aujourd'hui je ne serait dire si il m'était déjà arriver d'être plus heureuse que ça. J'avais maintenant la capacité de comprendre Elliott et l'horreur qu'il avait supporter, chose que je me devais de partager avec lui maintenant...
J'avais conscience que tout ne serait pas facile avec le temps, j'avais beau paraître naïve je savais pourtant les dangers que nous en courions aujourd'hui. Un jour peut-être, notre secret ne sera plus. De statut de prédateur nous passerons au statut de proies, les humains ne sont pas aussi naïf, moi même j'avais était de ceux qui terrassent les vampires... Moi même j'aurais pu me condamné en tuant Elliott si j'en avais eu la force... Non. Au contraire j'avais était assez faible pour le laisser partir et revenir plus tard. Je ne serais pas expliquer ce qui lui est passer par la tête pour qu'il me laisse la vie sauve, moi même je n'éprouve aucune pitié pour personne à présent, pourtant aujourd'hui je lui doit de m'avoir sauver et offert sa confiance, son amour et et la chance de devenir l'une des siens.
Je fini par relâcher l'emprise que j'avais sur lui en reprenant mes idées claires. M'assoir lourdement à côté en regardant la fenêtre, c'est tout ce que je trouver de mieux à faire. Il y a de cela un an et quelques mois je me serait prise pour une folle en me voyant ainsi m'accrocher à l'idée que la prochaine personne qui passerait prés de moi passerait un sale quart d'heure, agonisante avant de rendre l'âme entre mes mains. Alors qu'aujourd'hui je me réjouissais seulement à l'idée de la saveur qu'aurait du sang qui coulerait dans ma gorge dans peu de temps... « Elliott? » Lâchais-je à peine audible pour un humain, comme si les charmants voisins naïfs pouvaient nous entendre. « Aller chasser ne me semble pas une mauvaise idée, maintenant que la nuit est tombée. Et puis on aura tout le temps reprendre ça plus tard. » Un rapide petit clin d'œil complice à son adresse avant de filer à travers la chambre pour prendre mes affaires sans laisser de choix à mon vampire de skateur. L'état de vampire offre bien des possibilités, comme de ne plus avoir à compter le temps qu'il nous reste. Elliott et ses 341 ans passés mais ses 23 ans physiquement en était la preuve. Moi non plus je ne me verrais pas vieillir, cependant le temps s'arrête pour nous... La possibilité de mourir ou même d'avoir un enfant était impossible mais le prix à payer pour le reste.